Après avoir vécu plusieurs années au Congo à la fin des années '60, l'ingénieur François Boulanger et son épouse commencent à collectionner des sanzas, qui avaient alors en partie disparu de la vie quotidienne musicale africaine. Le couple réunit ainsi pendant 50 ans une collection unique, qui témoigne d'une tradition fascinante.
La collection est remarquable par sa diversité, mais également par la qualité de ses instruments. François Boulanger s'est également attaché à décrire minutieusement chaque pièce (origine géographique, description organologique, typologie, provenance etc). La...
Après avoir vécu plusieurs années au Congo à la fin des années '60, l'ingénieur François Boulanger et son épouse commencent à collectionner des sanzas, qui avaient alors en partie disparu de la vie quotidienne musicale africaine. Le couple réunit ainsi pendant 50 ans une collection unique, qui témoigne d'une tradition fascinante.
La collection est remarquable par sa diversité, mais également par la qualité de ses instruments. François Boulanger s'est également attaché à décrire minutieusement chaque pièce (origine géographique, description organologique, typologie, provenance etc). La collection offre donc un panorama sur une tradition musicale d'importance pour le continent Africain. Elle est aussi liée à l'histoire commune entre l'Afrique et l'Europe. Certains sanzas témoignent par exemple de l'influence européenne (matériaux de récupération tels que capsules de bouteilles, baleines de parapluie etc).
En raison de son ampleur (près de 600 pièces au total), la collection a été répartie à parts égales entre le MIM et le Musée de la musique à Paris (Philharmonie de Paris). C’est grâce à la Fondation Roi Baudouin que le MIM conserve aujourd’hui ces instruments sous forme de prêt permanent.