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Luth

Luth

Luth, Mathijs Hofmans, Anvers, 1605, inv. 1556

Luth, Mathijs Hofmans, Anvers, 1605, inv. 1556

Luth

Luth, Mathijs Hofmans, Anvers, 1605, inv. 1556

Luth, Mathijs Hofmans, Anvers, 1605, inv. 1556

Introduit en Europe dans le courant du Moyen Age grâce aux contacts avec la culture arabe, le luth s’impose en Occident jusqu’à la fin du 18e siècle.

Son dos arrondi formé de fines côtes de bois assemblées les unes aux autres lui assure une grande légèreté. Son manche muni de cordes disposées par paires (chœurs) et surmonté d’un chevillier à angle droit rend sa silhouette aisément reconnaissable.

Très prisé dans les cercles humanistes de la Renaissance, le luth en devient l’instrument emblématique. Pratiqué à la cour et adopté dans les milieux cultivés de la bourgeoisie des villes, il reflète un certain art de vivre.

À Anvers, métropole commerçante et culturelle, le luth fait partie intégrante de la vie quotidienne. Des luthiers de renom construisent des instruments de luxe destinés aux musiciens amateurs issus de la bourgeoisie, une clientèle fortunée et avide d’instruments précieux. Parmi eux Mathijs Hofmans, facteur du petit luth proposé ici et daté de 1605. L’instrument présente une caisse formée de côtes en ivoire, un manche plaqué d’ivoire et d’ébène, une rose finement ouvragée. Il est l’un des trois luths anversois conservés à ce jour et malgré quelques aménagements subis aux cours des siècles, n’en demeure pas moins exceptionnel.